Tellement. Je vis mal avec cette distance, ce froid entre nous. J’ai besoin de toi. Ton absence me détraque. Je m’ennuie de l’effet que tu me fais, de ce sourire niais que tu plaques sur mes lèvres, de cette envie qui me prend de m’habiller sexy quand tu es là. De tes caresses sur ma peau. Tout ça me paraît tellement lointain maintenant, comme si tu n’avais existé que dans mes rêves.
Tu vas me dire qu’on se voit de plus en plus. C’est vrai. Mais quand même, pour l’intimité, on repassera. Tu n’es pas là quand je m’extirpe du lit à grand peine. Tu n’es pas là quand je reviens du boulot, telle une zombie, affamée de toi. Quand tu es là, c’est comme avec répugnance, sans te commettre, tellement lointain. Et je n’ai même pas le temps de profiter de ta présence.
Je ne peux que t’espérer, t’attendre, compter les jours comme la dernière des pétasses. Me raccrocher à la pensée que tu reviendras bientôt dans ma vie.
Toi.
Soleil.