Archive for the ‘Publivore’ Category

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Un bilan dont vous êtes le héros

16 juillet 2007

Aujourd’hui c’est le 16 juillet. J’ai mesuré ce jour. Dix pieds et 3/4, il fait. Trois mètres 28. Ce jour est un grand jour.

Ça fait six mois que je blogue.

Ce « POP – Pschhhhhhh » que vous venez d’entendre est une gracieuseté de La Veuve Cliquot. Non, mais, on est p’têt pas technoflashy, icitte, on se contente p’têt humblement d’un design gratuit de WordPress, on se gosse p’têt ben une entête à la main ‘ec un vieux toutou pis une bouteille de gin, mais on sait vivre. Tendez votre verre. Come on, pas de chichis. C’est du virtuel: alcooliques anonymes, femmes enceintes ou qui allaitent, pilotes automobiles, chirurgiens en train d’opérer, vous et moi à’ job, tout le monde peut boire.

Santé! Cheers! Salud! Prost!

Maintenant, si vous voulez bien diriger votre attention vers moi et loin du buffet: j’ai besoin de votre avis. Oui m’ssieurs dames. Le rouge aux joues, l’œil flou, la voix forte et l’humeur badine – voire, affectueuse – à cause du champagne, je fais de nouveau le pari du billet interractif.

J’aimerais recueillir vos préférences au sujet de cette drôle de tribune que je me suis octroyée par un soir trop froid et trop noir. Je suis une vraie démocrate à tous les six mois et un tyran sans merci le reste du temps. Alors profitez-en, avec toute votre joyeuse désinhibition due aux bulles. Chers convives, ma question est la suivante:

Qu’est-ce que vous préférez comme type d’élucubrations sur ce blogue?

Aimez-vous mieux:

Quand je vous envoie jouer dans d’autres plate-bandes?

Quand j’explore le monde fascinant du touttechno?

Quand je dissèque l’actualité à l’aide d’un bistouri nouveau genre qui porte la marque de lubies diverses?

Quand je commets de la fiction (ou des accès de réalité shinée et revampée)?

Quand je sonde les passionnantes profondeurs de mon ravissant nombril?

Quand je pars à déconner like there is no tomorrow?

Quand je critique les innombrables évènements mondains auxquels je m’invite?

Quand je partage d’autres trucs brefs inclassables?

Quand je forme ma djeule?

***
Merci de vot’vote. J’ai bien hâte de voir. Et je suis contente de ne pas être obligée de vous tordre un bras et de vous culpabiliser en évoquant tous les habitants de l’Arabie Saoudite, de la Corée du Nord et de l’Ouzbékistan qui aimeraient tant se prononcer au sujet d’un si beau blogue mais qui ne peuvent pas, hélas.

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En direct de mes fonds de tiroir

4 juin 2007

Je vous ai déjà parlé d’OctoJelly, un artiste et graffiteur dont on retrouve les designs sur des t-shirts et dans des jeux vidéos, notamment. Pas pire pour un gars de 14 ans. La preuve que je suis vieille : parler de lui (et faire le ménage de ma paperasse) m’a renvoyé à ma propre adolescence. Qu’est-ce que je faisais de créatif, moi, à cet âge-là?

Je gribouillais furieusement. Surtout des choses mièvres que j’ai détruites depuis. J’écoutais en background la musique très inégale de l’époque. Sérieusement, avez-vous jamais vu un tel clash de bon, de nul et de totalement disparu de la mémoire des hommes? Quoi d’autre? Ah oui, j’étais membre d’une équipe d’impro. C’était hot, en 1991, l’impro. Il y avait même une émission de télé qui passait, « Au jeu », ça s’appelait, me semble, avec des jeunes qui improvisaient des sketchs sous mes yeux remplis de la terreur qu’ils se plantent. Quelqu’un s’en rappelle?

Je collaborais aussi au journal étudiant. On publiait des dessins, des lettres d’opinion, des nouvelles plates d’intérêt public. Mais surtout des niaiseries. J’écrivais souvent à 10 mains avec quatre autres gribouilleux en herbe, deux gars et deux filles, lors d’anarchiques et hystériques séances de brainstorm que je serais bien incapable de reproduire dans le contexte actuel et qui, étonnamment, portaient fruit.

Le joli conte que je vous propose aujourd’hui, «Cendrillon moderne», avait été interdit de publication par la direction. Quelle incohérence de leur part, «Jack et le plant de pot magique» était passé comme dans du beurre quelques semaines plus tôt. On avait donc dû photocopier l’histoire (sur le bras du journal) et la vendre clandestinement à la cafétéria dans la plus pure tradition de l’adolescence rebelle et vertueuse combattant l’injustice des méchants adultes. On en avait vendu plein, surtout aux secondaire V et aux trois punks de l’école, créatures studées et endockées toujours sympathiques à la sape de l’autorité et à un occasionnel éclat de rire à la face du No Future. (Oui, seulement trois, je viens d’une région.)

Je vois pas ce qui les avait tant énervés, la direction. À part peut-être quelques références à la fellation, à la nudité, à la zoophilie et à la fornication. C’est sûr que d’un point de vue dialogues, ça crie beaucoup. Peut-être que ça les agressait? Vous en jugerez par vous-même. Je reproduis ici le conte dans toute sa gloire d’origine, références culturelles vintage à l’appui, avec la permission des autres intéressés.

cendrillon-moderne.pdf

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Prochaine cible: la télé

22 avril 2007

Évidemment, on peut suivre sur le web la fâcheuse posture dans laquelle se trouve le Journal de Québec. Aaaaah! Vous avez vu? De l’information au bout des doigts. Des doigts qui restent propres, sauf s’il y a de la moutarde ou un scandale sur le clavier. Facile, rapide. C’est la principale raison pour laquelle la presse écrite périclite, perdant progressivement sa raison d’être si ce n’est de garder les itinérants au chaud et de protéger les planchers de la politique étrangère résolument expansionniste de Bétonel.

C’est triste, mais dans pas si longtemps des hordes de journalistes chômeurs et lockoutés traîneront dans les rues en se demandant comme d’habitude où s’en va la société mais dans une interrogation plus subjective et rhétorique que réellement investigatrice et critique.

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Miroir, miroir joli

5 avril 2007

Amateurs des pubs de Dove sur la « vraie beauté »? Pas d’eux, mais sur le même sujet, celle-ci traite des dérives de l’obsession d’une image parfaite. Attention, dur.

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Exorcisme, futilité, résilience

29 mars 2007

Bon, j’avoue que mon visage baigné de larmes n’est peut-être pas super réconfortant pour ceux et celles qui me lisent. Scusez.

Ce n’est pas le moment de s’effouarer, surtout dans un contexte blogosphérique où les guerriers de la légèreté tombent comme des mouches. Même les salariés en arrachent.

Je vais donc essayer de ne pas vous aggraver. Alors, para-514s qui contemplez la marée brune d’un air navré, insulaires en larmes aux bras chargés de rouleaux de barbelés et de pelles, voteurs stratégiques doublement bafoués dans vos idéaux… voici :

Une pub sur un amour tragique entre lézards

Un liliputien talentueux

Un singe trompe-la-mort (l’image est un peu naze.)

La campagne de Geico «so easy, even a Caveman can do it».

Un coup parti, un test pour savoir si vous êtes un Néanderthal.

Finalement, pour les rêveurs blessés dans leur pureté, un pot-pourri de tounes de comédies musicales aux propriétés cicatrisantes.

Ceux qui ne croient pas à ce genre de thérapie, prisonniers d’un héritage judéochrétien qui les astreint à la souffrance expiatoire, peuvent toujours se flageller avec un porc-épic en écoutant ceci en boucle.

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Enfin des vôtres

20 mars 2007

 say_no_to_drm.gif *

Hier, j’ai reçu un cadeau-de-Noël-en-retard de quelqu’un que j’aime beaucoup. Beaucoup. Un cadeau tout petit, niché dans sa poche comme une promesse de printemps. Une hirondelle? Non, rien de moins qu’un igod immaculé, l’air un peu déçu de se retrouver dans un environnement technologique indigne de lui, mais néanmoins aimable. Là, il m’attend sur la table, lisse, doux et blasé, apparemment ouvert à l’idée d’être bourré de punk, de rétrofranco, d’électro, de podcasts full tendance et d’épisodes de South Park.

Il tombe à point, le petit bidule. Mes moeurs en papier sablé ont bien besoin d’être adoucies par les temps essoufflés qui courent. Il faut juste que je tâche de ne pas me faire happer par une voiture alors que je traverse René-Levesque sans regarder, écoutant « Breathe me» de Sia pour la quatrième fois en me rendant au boulot, hi-ho, hi-ho.

Toutes ces émotions me donnent envie de mordre la pomme qui me nourrit : Voici deux parodies: une des annonces de imac pour la console Wii et une du iphone.

* Image : La Free Software Foundation, par le biais de sa campagne Defective by design, dénonce le digital restriction management (DRM), la technologie charcuteuse qui fait qu’une chanson versée sur itunes ne peut être lue que par un ipod. Pour vous, curieux, pirates, technoblogueurs, libertaristes, geeks et crinqués des partagiciels.

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Recyclage et débat

13 mars 2007

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Dès que quelque chose marche fort, on le récupère, on le recycle, on le galvaude à des fins plus ou moins honorables. Ainsi en est-il, malheureusement, de mes biens-aimés Invincibles.

D’abord, en fin de semaine, cette décevante soirée avec les Invincibles comme DJs invités où Glamour Boy et moi avons fini nos drinks dans un temps record pour pouvoir partir. (Bon, je l’avoue, départ précipité ou pas, nous avons tendance à finir nos drinks dans un temps record. N’empêche…).

Remarque, je serais peut-être restée avoir su qu’il y aurait des cds en chocolat. Côté musique, je m’attendais à entendre ceci, j’ai plutôt eu droit à ça, ça et le comble, ça. Comprenez-moi bien, je n’ai rien à priori contre l’idée de faire ça par en-arrière pour pouvoir regarder les X-Files en même temps comme le propose la chanson. Mais depuis 1999, j’ai eu le temps d’évoluer. D’actualiser le discours. D’opter peut-être pour faire ça en amazone (en angle avec la tévé, logiquement) en écoutant Nip/Tuck. Bref, d’en revenir.

C’est pas que c’est mauvais, c’est pas que j’aime pas ça, c’est que quand j’ai le goût d’entendre ça, je sors avec Banquier Débonnaire, Biologiste Pétillante et le reste de la gang dans un bar de ma région natale, la veille du Jour de l’An. J’ai ainsi droit en prime à « Stairway to Heaven » et au « Reel du Diable » dans le mix et c’est en toute connaissance de cause et en public averti que je peux swigner la bacaise, que ce soit dans le fond de la boîte à bois ou dans tout autre endroit qui sied à son teint sain et frais de personne non exposée à la pollution urbaine.

Samedi, ce clash de mes deux univers m’a troublée, comme si j’avais vu la croix d’une certaine montagne surgir par le trou d’un certain rocher. C’est pas naturel.

***
Autre récupération douteuse, Richard Legendre backé par son neveu, un Invincible, devinez lequel, qui encourage les djeunes à voter dans un vidéo full cool…kkc*? Remarquez, probablement plus efficace comme pub électorale que Sophie Faucher qui lit à haute voix des extraits de la biographie du candidat à Infoman, en contenant à grand peine son hilarité. (Ah zut, je voulais des images…)

Que dois-je en retenir? J’ai besoin d’être moins puriste et plus pragmatique, genre faut ben faire bouillir la marmite pis encourager sa famille? Est-ce leur façon de nous dire à leur tour « Get a life, people, it’s just a tv show?”.

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Je dis ça, je dis ça mais dans le fond, vous le savez ce qui me tourmente.

Rémi qui trahit Steve, P.-A. qui rejette Carlos, Carlos qui traite Steve de tapette et Steve qui lui crisse un coup de poing. Enweye, Rogers. Achève-moi. « Est-ce la fin des Invincibles »? Gneuh…

Ah oui ça pis le débat. Le maudit débat. J’ai hâte de voir comment les deux Donkey Kongs vont se déchaîner contre Super Mario. J’ai besoin de le voir se faire balancer quelque barils en pleine tronche. Mais il saute tellement bien, le p’tit maudit.

Boisclair, en passant, nuit à la beauté de ma métaphore nintendoriginelle. Si Pauline Marois était chef du PQ, on aurait eu droit ce soir à Donkey Kong, Super Mario et la Princesse Pauline, au grand bonheur des gamers nostalgiques.

* kkc = « Koss k’el criss? » = « wtf », v.f. Néologisme. Par encore approuvé par l’OQLF, mais j’ai bon espoir.

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Vous irez voir mon blogue

8 mars 2007

La semaine dernière, au soutien de ta révélation-choc – tu ne veux pas lire mon blogue – tu as invoqué pêle-mêle le fait que tu n’es « pas très blogue », ainsi que ta conviction que mon blogue sera forcément moins bon que mes courriels (parce qu’eux sont adaptés au récepteur). En prime, j’ai eu droit à un subtil reproche sur mon incohérence : l’été dernier, je lançais encore avec dérision «vous irez voir mon blogue», comme pour dire «mon opinion sur cette question est futile et la question l’est plus encore».

Glamour Boy, as-tu remarqué que l’adresse même de ce site est un clin d’œil à mon ironie estivale? Ironie qui n’était d’ailleurs qu’envie inarticulée et poudre aux yeux. Poudre aux yeux que j’achète chez Costco par poches de dix livres parce que j’aime bien garder un peu de flou autour de mes intentions profondes. Ça, tu l’as sûrement remarqué, depuis le temps.

***
Pour être honnête, ton refus de venir grossir les rangs de mon lectorat m’a fait de la peine. Je trouvais tes explications vasouilleuses et ton attitude pas très solidaire. Hier, j’ai compris au fil de notre conversation que tu as peut-être juste un peu peur.

Peur de trouver ça poche… et d’être obligé de me le dire, parce que tu sais que je vais te talonner pour avoir du feedback et que je commence à être bonne pour ce qui est de décoder tes réticences diplomates et tes réserves rétives: «Enweye, enweye, crache le morceau». Fut-il un goupillon de grenade.

Peur aussi, probablement, de sombrer tête première dans une intimité dégoulinante. On est tellement réservés, ensemble… Pudique, tu ne veux pas être forcé de te pencher au-dessus du canyon insondable de mon (m)hystère.

Glamour Boy, je te le dis, tu n’as rien à craindre.

Premièrement, toute à ma joie démiurgique, je trippe sur ma créature et tes critiques ne feraient qu’aviver mon désir de faire mieux. Quand bien même tu trouverais que c’est « n’im-PORTE-quoi ». Sincèrement.

Deuxièmement, je ne suis pas du genre à me vomir les tripes dans une splendide envolée cahoteuse ou chaotique, me contentant d’admirer ceux et celles qui le font. Moi j’avoue de-ci, de-là des petites névroses, des petites lubies, des petites hypersensibilités, mais rien de grave. Quand j’ai l’air de me noyer dans mes larmes, c’est parce que je donne dans la satire. Je garde mon jardin secret.

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La seule chose que tu dois redouter, en fait, c’est l’émulation. Hahaha! Sarcastine est sur sa lancée, moi je me suis dotée de cette modeste tribune, toi, tu fais quoi pour te révéler au monde? Toi, le photographe, le vidéaste, le chroniqueur de l’absurde talentueux? Ils deviennent quoi, G$%?&* (je censure le nom du personnage pour ne pas te « outter » comme auteur) et la vache?

Je te prends au mot pour ce que tu as dit hier. Tu peux t’inviter sur ce blogue n’importe quand et je te donnerai carte blanche. (Les Français appellent ça du blogcrossage. Sous nos latitudes, L’OQLF réprouve cette expression pour des raisons évidentes.) Ça me ferait vraiment plaisir.

Pourquoi j’ai écrit tout ça? Ben, pour t’écoeurer, c’t’affaire. Et pour confirmer que tu me lis en cachette. Tiens, une couple de pubs pour me faire pardonner. Regarde tout ce que tu manques en n’étant pas en train de lire ce billet, là!

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Avez-vous déjà vu un clown avocat?

26 février 2007

Maintenant, oui.

Merci à Sarcastine.

***

Et pour en voir un autre, il y a Corinne Giguère, de l’équipe des Jaunes, ce soir au Medley. Une brave qui a lâché le droit pour l’Art. Bravo!

Évidemment, ce qui fait rire les gens branchés en ce moment, c’est Britney Spears. (Attention! Parallèle de publivore!) Ou, à la rigueur, recréer des hauts faits historiques, cochon à l’appui, et filmer la genèse de l’aventure.

N’empêche, j’assume mon affection pour l’impro. J’aime l’impromptu parfois tout croche, l’ambiance survoltée, les occasionnels sourires dérobés aux joueurs cutes, brandir des cartons, me soûler, haïr Yvan Ponton ou toute personne qui en tient lieu et pitcher des claques. Rire, boire, flirter et être agressive: tout cela contribue à un sain défoulement.

J’aime Christian Vanasse (Intense!), Claude Legault (Charismatique!) et Laurent Paquin (Bertr Désopilant!). Et, avec mon joli sourire en coin tout luisant de bière en fût, j’aime voir une gang de comédiens casseurs de curés chanter, main sur le coeur:

Certain jour, le Bon Créateur

Fit dire aux peuples de la Terre:

«Que chacun choisisse une fleur

Et qu’on m’envoie un émissaire.»

 

Tous les lundi à 19h au Medley, jusqu’au 29 mai. Es-tu partant, Doud?

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Ils ont osé

13 février 2007

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 Les fils de clown.

Hier, j’effeffais (FF) sans malice les pubs sur une cassette (oh darling, that is soooo 1999), soucieuse de connaître au plus vite les suites de la fascinante dérape mentale de Matt dans Studio 60 on the Sunset Strip, mélange de flashbacks poignants provoqués par une rupture et d’étranges faux souvenirs évocateurs de John Nash, le tout menant fatalement à une rechute de tites pelules. À suivre.

J’effeffais, donc, lorsque je suis tombée sur une vision de cauchemar: une nonne innocente au lit avec un monstre lubrique.

Traduction pour ceux qui ne louent pas un chalet au milieu de mes neurones: Je suis tombée sur une publicité de la Fondation Ronald McDonald qui utilis profanait « My Favourite Things », l’hymne immaculé de la Mélodie du Bonheur. Adorables petits cancéreux ou pas, il y a des hybrides hors nature, que la pub ne devrait pas tenter. Je me sens sale.

P.S. Si vous trouvez cette ignominie sur le ouèbbe, vous m’enverrez le lien. Faut que j’exorcise.

P.P.S. Plein de parodies de pubs de McDo, gracieuseté de Popped Culture.